Lexique Vélivole

Pour être un peu moins paumé lorsque vous parlez à un vélivole voici un petit lexique dans lequel vous trouverez le jargon approprié à cette belle discipline :

A (Alpha)

Abattée : On commence mal avec ce lexique !
C’est pour certains planeurs ou avions un mouvement brutal à piquer (axe de tangage) lors de la survenue d’un décrochage (voir décrochage).

Aéroclub : (Voir Club)

Aérodrome : Oui, on s’en doutait il faut bien décoller de quelque part. Un planeur est un peu plus difficile à mettre en œuvre qu’une aile delta ou un parapente.

Aérofrein : Appendices aérodynamiques disposés sur les ailes du planeur (sur certains avions cela peut se trouver sur le fuselage) destinés à détruire ses performances (c’est dingue ça !). Oui, un planeur ça ne descend pas vite alors dans certains cas, comme à l’atterro, on veut accélérer le mouvement.

AF : Voir aérofrein

Alti : Le petit nom de l’altimètre, la pendule qui donne la hauteur ou l’altitude en fonction de son humeur.
« J’ai réglé mon alti sur le QNH ».

Alti : c’est aussi l’altitude. « Je suis à tes 5 heures à la même alti »

Anémomètre : Voir « badin »

Ascendance : Mouvement vertical de l’atmosphère vers le haut provoqué par exemple par un mouvement convectif (une pompe).

Ascendance de service : Une ascendance qui se trouve quasiment toujours au même endroit d’un jour à l’autre… Super pratique !
On dit aussi une pompe de service même si l’on a pas de moteur (voir pompe).

Ascenseur à couillons : Voir ascendance de service.

Attaque oblique : Voir dérapage

Atterrissage : C’est le moment  magique où le planeur revient au sol (le plus doucement possible bien sûr !)

Atterro: l’atterrissage tout simplement. Je suis sûr que certains ont lu « Apéro » : )

Autorotation: Voir vrille

Avion remorqueur: Surréaliste quand on y pense ! Tirer un planeur avec un avion accroché par une corde de 60m de longueur à 120 km/h … et pourtant ça se passe plutôt bien ! (voir remorqueur)

B (Bravo)

Badin : Ben, c’est l’anémomètre : )
C’est la pendule qui donne la vitesse d’avancement du planeur dans l’air. Ca ne donne pas la vitesse par rapport au sol.

Batterie : Hum, oui, c’est ça … 12V en plomb avec du gel dedans. Ah, pourquoi ? Pour la radio et les instruments électriques. Il ne faut pas oublier de la remettre en charge après les vols pour le lendemain.

Bille : Une réminiscence du tant des culottes courtes. Ignorée de tous, elle donne pourtant la direction du poids apparent dans le plan normal à l’axe du fuselage. Vous êtes bien avancés avec ça : )
C’est finalement la même indication que le fil de laine alors personne ne la regarde.

BO: Un outil en acier avec 4 roulettes orientables en forme d’araignée destiné à recevoir la roue du planeur et pouvoir le translater dans le hangar dans toutes les directions. Son nom viendrait de Bourget-Opéra, le nom de deux stations de métro parisien !

Bob: Oui, oui, c’est bien le petit chapeau en tissus que vous ne voulez pas porter à l’extérieur. C’est très à la mode chez les vélivoles.

Bord d’aile : Oui, vous avez bien lu (voir Bord d’attaque et bord de fuite). Peu usité, juste pour se faire plaisir avec un langage peu soutenu.

Bord d’attaque : Le bord avant de l’aile qui est arrondi et qui fend l’air. une partie au dessus et une partie en dessous.

Bord de fuite : Le bord arrière de l’aile qui se termine en biseau là où les filets d’air se rejoignent après avoir fait le tout de l’aile.

Bout de laine : Voir fil de laine

Bout de lard : C’est une soirée de convivialité, autour d’un barbecue, décidée spontanément sans aucune préméditation au cours de l’après midi. Certains se proposent alors pour aller chercher les victuailles et avancer l’argent qui leur sera remboursé au plus vite.

Buse : L’amie du vélivole. Elle profite des ascendances comme nos planeurs et du coup nous en donne la position exacte… encore faut il avoir de bons yeux !

C (Charly)

Chef pilote: La clé de voute de l’organisation de tout ce qui se passe au sol et en vol pendant l’activité vélivole. C’est lui qui a le dernier mot. Un conseille, ne vous fâchez jamais avec lui !

Cheval de bois: Deux significations :

  • Le planeur doit, dès que la vitesse est suffisante, tenir de lui même ses ailes parallèles au sol. Mais si, pendant son roulage, une aile touche le sol et s’y accroche au point que le planeur fasse une embardée franche sans que le pilote puisse s’y opposer, cela s’appelle un « cheval de bois ».
  • C’est une manipulation qui consiste à sortir ou entrer un planeur d’un hangar dont la porte est plus étroite que son envergure. « Il ne sortira pas en une fois, il faut le sortir en faisant un cheval de bois ».

CLP: Le Club des Langues de Putes. C’est une sous section de chaque aéro-club; une association d’anciens fort sympathiques dont le plaisir jubilatoire réside plus dans l’art de la moquerie et de la camaraderie que dans l’activité aérienne proprement dite. (Indispensable pour la bonne humeur !).

Club: Chez les vélivoles, on parle de Club (pour faire plus court qu’aéroclub) pour désigner l’association (à but non lucratif) qui leur permet de voler. C’est un peu snob comme terme mais l’ambiance n’a rien à voir avec le club de bridge.

Compas : Non, ce n’est pas un instrument Maçonnique. C’est la boussole qui un jour ou l’autre perd le pétrole lampant qu’il contient.

Couille: c’est parti en couille = un événement aérodynamique incompréhensible pour le pilote moyen (qui n’a pas les connaissances d’un pilote d’essai) à fait que le planeur a eu soudain un comportement inattendu et désastreux. De telles situations n’arrivent qu’à la suite d’une erreur de pilotage et non par un quelconque hasard. Partir en couille n’est pas grave si l’on est assez haut.

D (Delta)

Décrochage: A vitesse constante, une aile porte de plus en plus lorsque l’angle formé entre l’aile et le souffle d’air qui l’alimente augmente. A partir d’un certain angle (~12 à 15 °) l’aile voit sa portance diminuer brutalement, c’est le décrochage. Pour le planeur ou l’avion cela se traduit par une chute (le poids l’emporte sur la résultante aérodynamique). Selon les profils utilisés dans l’aile, il y aura alors ou non une « abattée » (voir Abattée)

Dégueulante : Rien à voir avec le contenu du petit sac du VI du dimanche après midi. Non, la dégueulante est une triste réalité pour le vélivole en transition, elle n’est que le contre-coup de la pompe.

Dépannage : « Ça fait bientôt 4 heures qu’il est parti en dépannage ! »: Comprendre « Ça fait un bout de temps qu’il est parti avec la remorque chercher le planeur aux vaches ».

Dépanneurs : Ceux qui partiront avec la remorque chercher le planeur posé aux vaches à 300 bornes de là !

Dérapage : Ben c’est une attaque oblique, c’est simple. Bon, pas pour tout le monde, j’explique. C’est lorsque le fuselage du planeur n’est pas aligné avec l’écoulement de l’air.

Drapeau de dérive : C’est la partie mobile (la gouverne) de la dérive (voir en dessous). Il est actionné avec le palonnier.

Dérive : C’est l’empennage vertical à l’arrière du planeur. Cela donne une stabilité sur l’axe de lacet

E (Echo)

Emboutir la planète : Heurter le sol à l’atterrissage… atterrissage dur, rebond, etc…

Enrouler : Non, il ne s’agit pas d’un synonyme d’emballer une minette en bord de piste mais cela reste jouissif pour le vélivole ! Enrouler une pompe, c’est se mettre à spiraler dans l’ascendance afin de profiter de l’ascenseur.

F (Foxtrot)

Fil de laine : C’est tout con comme instrument de mesure, ça ne coûte rien et ça ne tombe pas en panne. Un simple bout de fil de laine collé sur la verrière, à l’extérieur, devant le nez du pilote. Ça sert à visualiser le dérapage (voir Dérapage).

Finesse : C’est la caractéristique principale de performance d’un planeur. Ah, ce n’est pas rien ! C’est un nombre de l’ordre de 20 à 50 pour ce qui nous intéresse. Cela représente la distance parcourue pour une hauteur perdue (le planeur ne fait que descendre comme un avion en papier … On devrait dire planeur en papier d’ailleurs). Pour illustrer, le planeur parcourt en air calme 40 km pour 1000m de chute (ratio 40 pour 1) sa finesse est de 40.

G (Golf)

Gel coat : Le manteau de gel en bon François. C’est l’enduit blanc qui habille les planeurs « plastique ». Une fine pellicule et juste en dessous on trouve le précieux stratifié Epoxy/verre ou Epoxy/Carbone. Fragile tout ça, on en prend soin !

Gratter : Action de s’acharner à monter dans une ascendance pour prendre (gratter) encore quelques mètres. Notez que dans la nature il y a des oiseaux gratteurs (les grands oiseaux qui ne battent pas souvent des ailes = grands rapaces, cigognes, albatros,…) et des oiseaux « mi-gratteurs » qui vont chercher des pompes plus fortes dans le sud lorsque l’automne s’installe : )

Gueuse: Non ce n’est pas une bière. C’est ici un lest que l’on dispose dans le planeur afin de positionner son centre de gravité au bon endroit (dans le sens avant/arrière). Ultra important !

H (Hotel)

Hangar: Une grosse boite en tôle pour que ces beaux oiseaux passent la nuit (et les journées peu aéronautiques) à l’abri. Un lieu culte plein de poésie et d’effet sonores pour ceux qui savent les apprécier.

I (India)

Instruments de vol: Un tas de montres bizarres étalées sur un tableau de bord. Certains donnent la vitesse verticale, d’autre l’altitude. Et si je vous disais qu’ils sont quasiment tous cousins de notre bon vieux baromètre.

J (Juliet)

K (Kilo)

L (Lima)

Lacet: Rien à voir avec les chaussures ou tout autre corset très sexy.
C’est le mouvement de rotation du planeur complet autour d’un axe perpendiculaire au plan des ailes et passant par le centre de gravité (Le nez va de droite à gauche).

Lunettes de soleil : Off course, il y a tellement de lumière là haut, impossible de faire sans !

Lunette en peau de buse : Instrument fantasmagorique permettant de voir les ascendances… Shutttt, il parait que ça existe déjà.

M (Mike)

Machine : Qualifie tous les aéronefs qu’ils soient motorisés ou non :
« On vient de faire l’attribution des machines »
« Sort ta machine du hangar ! »

Mise en croix : Quel beau terme. Rien à voir avec une image Judéo Chrétienne. C’est la forme que prend le planeur (ou l’avion) vu du dessus lorsque l’on assemble l’aile au fuselage.

N (November)

Nettoyage : Nettoyage des planeurs couverts de moustiques éclatés, le soir avant de les ranger dans le hangar. Se fait à l’eau, à l’éponge et à la peau de chamois. Quelques fois cela dégénère et on se balance les seaux de flotte à la tronche pour s’amuser (L’eau sale évidement !).

Nez du planeur : La pointe avant du fuselage.

O (Oscar)

P (Papa)

Palier de décélération: Tenir en l’air le plus longtemps possible en refusant le contact du sol lors de l’atterrissage. Un délice, on aimerait qu’il y ait plus de place devant pour que ça durrrre… longtemps !

Patin: Le patin, sur un planeur c’est simple, c’est tout ce qui touche le sol et qui n’est pas une roue.

Peau de chamois : Comme pour les voitures. Mais si, vous avez déjà vu des mecs bichonner sensuellement leur caisse avec ça ! Bon sauf qu’ici, ce n’est pas pour que les Beaufs aient une plus belle Golf que leurs voisins, c’est pour préserver les performances du planeur (écoulement de l’air).
C’est d’ailleurs un poil plus chiant car il y a beaucoup plus de m² sur un planeur que sur une voiture (voir nettoyage).

Peau de couille : J’ai acheté une nouvelle carte, pourrais-tu me filer un coup de main pour la « peau de couiller » ! C’est une opération très délicate qui consiste à plastifier une carte en papier à l’aide de film adhésif transparent.

Petit sac : Cet ustensile en plastique ou en papier est forcément l’ami de celui qui est désigné d’office pour faire les Vi (voir sac)

Piège : Terme ancien désignant un aéronef motorisé ou non. « Il est monté dans son piège puis a décollé ». Il est vrai que sans parachute, une fois en l’air vous êtes pris au piège.

Planche de vol : Platine généralement en bois d’arbre reconstitué (genre contre plaqué) muni d’une feuille remplie au rythme des mouvements des aéronefs et  servant de registre pour les vols de la journée (Heure de décollage et atterrissage, immatriculations des planeurs, nom des pilotes…).

Planeur : aéronef sans moteur un peu plus fin (voir finesse) qu’un avion pour dire qu’on a une chance d’attraper une ascendance avant de se poser.

Plume : Terme élégant pour désigner une demi-aile (du fuselage au saumon). « Est-ce que tu peux me tenir la plume pour sortir le Pégase du hangar ? »

Pompe : « Aujourd’hui au coin du bois rond il y a la pompe de service ! ». En jargon vélivole, la pompe est une ascendance (voir ascendance).

Position basse: En remorquage, se mettre le plus bas possible derrière l’avion, sous son sillage avec les AF sortis pour un retour au sol.

Position haute: Pas bon ! En remorquage, se trouver plus haut que le haut de la dérive de l’avion. Cela induit un effort du câble sur la queue de l’avion vers le haut et, lorsque l’empennage horizontal de ce dernier n’est plus assez efficace pour s’y opposer, cela entraine l’avion dans un piqué dont il ne peut sortir à moins de le séparer du planeur tracté. Conséquences désastreuses donc !

Q (Quebec)

Q (le code Q) : inventé pour les besoins des communications par radio au début du siècle dernier (Q comme Question). Il y en a plein mais faut-il tous les connaitre ?

QFU: C’est un nom barbare pour désigner l’orientation de la piste en service.

QFE:  Aussi Barbare pour donner la pression atmosphérique au sol pour l’aérodrome concerné. Cela permet de régler l’altimètre en vol et d’avoir directement la hauteur de l’aéronef par rapport à cet aérodrome.

QNH: Idem que QFE mais la pression est ramenée au niveau de la mer sous l’aérodrome par calcul en respectant la décroissance de la pression en fonction de l’altitude suivant l’atmosphère standard. L’altimètre ainsi réglé donnera l’altitude de l’aéronef et non sa hauteur.

Queue : Celle du planeur évidement, bande de vicieux ! On devrait d’ailleurs dire la poutre, c’est à dire la partie arrière du fuselage au bout de laquelle les empennages sont accrochés. Cela commence juste dernière l’aile et va jusqu’aux empennages.

R (Romeo)

Remorquage: Action de mettre en l’air un planeur à l’aide d’un avion remorqueur.

Remorque : Vous en avez certainement déjà vu sur la route tractée par une voiture. de longs fuseaux de 8 mètres ou plus avec un ou deux essieux.
Eh non, ce n’est pas pour transporter des saucisses ou des bassets mais bien pour y loger un planeur.

Remorqueur : C’est classiquement un avion ou un ULM banal (c’est à dire une machine conçue pour la balade à plusieurs) équipé d’un crochet et d’une hélice à petit pas.
C’est donc une machine faite pour tout autre chose que de monter vite à 120 km/h avec un pilote à bord et un planeur au cul.
Pour bien comprendre la chose allez sur mon site dédié au remorqueur Nout.

Remontage du planeur : Un planeur ce n’est pas fait pour passer sa vie dans une remorque ou un atelier en pièces détachées. Il arrive un moment où il est utile de remettre tout ça « en croix »

Retour au sol: Procédure de remorquage destinée à ramener le planeur à la piste si il est incapable de larguer lui-même le câble.

Roulis : Mouvement du planeur entier autour d’un axe parallèle à celui du fuselage et passant par le centre de gravité (le planeur s’incline de droite et de gauche).

S (Sierra)

Sabot: C’est le patin de queue. Une pièce en élastomère montée avec une colle fusible sur les planeurs plastiques. Un bazar en élastomère doté d’une touche en acier pour frotter au sol. C’est donc un patin aussi.

Sac ou Sachet : Comprendre pour le vomi   : (   …Impératif pour les vols d’initiation !

Sac de sable : Faire le « sac de sable », c’est se faire emmener dans un planeur ou un avion et ne pas piloter. On ajoute de la masse inerte comme un sac de sable mais c’est tout de même plus sympathique de se régaler les yeux en vol plutôt qu’au sol.

Saumon: C’est l’extrémité de chaque demi-aile. Le bout est un peu arrondi et du fait de la forme du profil d’aile fait penser à un demi poisson.

Scotch : Merci les publicitaires ! une bande adhésive qui nous servira à parfaire l’étanchéité entre l’aile et le fuselage ou entre les ailerons et et l’aile.

Starter: C’est l’endroit, en piste, d’où partent les planeurs. C’est un lieu éphémère qui n’existe que durant l’activité aérienne vélivole. On y trouve la planche de vol et la radio de piste ainsi qu’une partie de l’étrange matériel vélivole.

T (Tango)

Tagazou : Voir Trapanelle.

Tangage: C’est le mouvement de rotation du planeur entier autour d’un axe parallèle à son aile et passant par le centre de gravité (le nez monte et descend).

Touché: Le touché est le contact de la roue avec le sol lors de l’atterro.

Touch and Go: En avion seulement car en planeur ça ne va pas très loin. Cela consiste à se poser et, en gardant assez de vitesse, remettre les gaz et redécoller.

Trapanelle: Terme ancien désignant un aéronef motorisé très léger.

Treuil: Machine qui enroule un câble à l’extrémité duquel se trouve le planeur à décoller (principe du cerf-volant)

Trolley: Drôle de bête. C’est un petit corset en fibre de verre garni de feutrine ou de moquette que l’on fixe à la queue du planeur. Il est équipé d’une roulette pour manipuler le planeur au sol. C’est juste pour manipuler le planeur au sol. On le retire à chaque fois. Un trolley, ça ne vole pas !

U (Uniform)

V (Victor)

Vario: Ça c’est important !!! Encore une pendule mais là c’est du sérieux. Elle nous dit si on monte ou si on descend avec une précision redoutable. Le vrai nom c’est variomètre.

Vélivole : élégant bipède pratiquant le vol à voile.

VNE: Comme « Velicity Never Exceed ». C’est le trait rouge sur le « Badin » (l’anémomètre). La vitesse de vol limite à ne jamais dépasser. Sur un planeur plastique, c’est de l’ordre de 250 km/h. Et oui, c’est possible d’aller facilement plus vite que ça en planeur mais si vous le faites, vous pouvez vous retrouver dehors en slip au milieu d’un tas de débris en chute libre.

Verrière: Pas touche malheureux car c’est en plexiglas et c’est très cher… à moins d’avoir été initié et ne pas l’avoir laissée ouverte à tous les vents sans surveillance.

VI: le Vol d’Initiation que l’on appelait autre fois le baptême de l’air… un peu de laïcité que diable !

Vol à voile : Faire comme certains oiseaux qui profitent des mouvements ascendants de l’atmosphère pour rester en l’air sans battre des ailes comme des grosses feignasses. On fait ça en un peu moins bien avec des planeurs et on ne peut pas toujours dire qu’on est des feignasses car c’est sportif autant au sol qu’en vol !

Voltige en planeur : Ça descend très vite et pas de moteur pour remonter… même pas peur mais ce que c’est beau !

Vomi: Oui, ça arrive. Heureusement qu’il y a le petit sac. Le Bob n’est pas étanche je peux vous en assurer !

Vrille: C’est un comportement particulier dans lequel, une des deux demi ailes est décrochée alors que l’autre porte encore. Il s’en suit une chute en rotation sur un axe sensiblement vertical.

Vz: Bien court comme mot. Il est extrêmement usité au sol et en vol. Il s’agit de la vitesse verticale du planeur en m/s. Elle peut être positive ou négative. Une très bonne expérience nous fera dire : « J’ai pris un bon pétard, le vario me donnait une Vz à plus de 5 mètres ! »

W (Whisky)

X (X-Ray)

Y (Yankee)

Z (Zulu)

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