Pourquoi la Nature ?
D’autres diraient avec une certaine distance « environnement » comme si l’on pouvait s’en détacher.
L’environnement ça colporte une connotation d’obligation et d’inconfort. Un environnement de travail, un urbanisme tout ce qu’il y a de plus artificiel; faut faire avec, on s’habitue ou on le modifie à grand coup de pelleteuses.
Non ici je parle bien de Nature et non d’environnement avec tout ce qu’il y a de plus beau et de sauvage en elle.
Nous sommes bien attachés à cette bonne vieille planète. Mère nature nous a fait naître et nous maintient en vie chaque jour.
Nous lui devons donc le respect en commençant par ne pas la qualifier d’environnement…. merde alors ! (comme dirait Jean Pierre Coffe).
Fin de la parenthèse.
Le premier volet de la partie Vol à voile est dédiée à la nature car sans elle, pas de Terre, pas de ciel, pas d’Homme et bien sûr pas de vol à voile.
De ce point de vue, on s’en doute un peu, c’est le ciel qu’il nous intéresse pour la pratique du vol à voile.
Oui Mais !
Le ciel n’est rien sans la Terre qui la supporte.
En même temps il faut bien décoller et se poser, c’est un accessoire bien pratique mais c’est plus subtile que ça.
En effet, la Terre par sa présence tient une couche de gaz d’une quinzaine de kilomètres d’épaisseur autour d’elle; c’est l’atmosphère (pour ce qui nous intéresse).
C’est de cette attraction que naît le vol à voile !
Oui, de la gravité terrestre naît le vol du planeur, de la buse variable, de la cigogne et plus original encore du ptérodactyle en imposant le retour vers le bas des éléments les plus denses de l’atmosphère et l’élévation des moins denses c’est un phénomène que l’on appel la convection.
Pas de gravité, pas de convection !
Cette gravité que l’on connaît si bien est redoutable car elle est capable de nous jeter à terre, elle est aussi capable de nous faire monter si l’on sait profiter des mouvements convectifs qu’elle induit.
La Terre, le ciel, est ce suffisant pour mettre en l’air un grand singe avec son planeur ?
Oui, encore faut-il donner un peu de lumière au singe afin qu’il puisse voir l’horizon et un peu de chaleur pour agiter la masse d’air.
La Nature, dans son intimité, nous offre les ingrédients indispensables aux déplacements verticaux de l’atmosphère.
Le vélivole, homme ou oiseau n’a plus qu’a les saisir pour s’élever sans fatigue.