Une tondeuse écolo , le mouton !

Qu’on se le dise, le vol à voile est un sport des plus écologiques depuis ses tous débuts (début de l’aviation en fait).
Si l’on regarde de plus près, même dans les détails on peut voir quelques reflets de d’écologie.

De grands terrains herbeux, des planeurs en bois, l’énergie de la nature, la réutilisation de vieilles automobiles et même des moutons

Vol à voile - Mouton d'aérodrome

Le mouton, une solution écologique !

Bon, c’est vrai, depuis l’arrivée des matériaux composites, ça l’est un peu moins mais bon, on peut se dire qu’à l’utilisation ça ne produit tout de même pas beaucoup de CO2.
Et puis, pourquoi se contenter d’un planeur en bois de 35 de finesse presque transparent pour la nature  alors qu’on peut avoir un beau planeur en plastique de presque 50 de finesse bientôt démodé et dont on ne saura quoi faire en fin de vie.
Peut-être que cela fait toute la différence en local de l’aérodrome !
Allez comprendre !

Pour redorer un peu son blason et mettre au second plan son adoration pour un des matériaux les plus polluants au monde, le vélivole « Velivolae plasticus vulgaris » fera appel à un berger pour couper l’herbe de son aérodrome.

Car il faut tondre l’herbe des aérodromes !
Pourquoi ?

  • Parce que le roulage de l’aéronef consomme de l’énergie et l’empêche d’accélérer. Plus l’herbe est haute et plus cela réduit ses performances au décollage. Dans des cas extrêmes cela peut conduire à un accident (l’avion ne peut décoller et termine dans le fossé en bout de piste  : /   )
  • Parce que les planeurs ne sont pas hauts sur leur seule patte et que si l’herbe est trop haute alors une aile peut être freinée dans l’herbe au roulage à un point tel qu’il finira sa course en dehors de la piste (c’est ce qu’on appelle un « cheval de bois »  : /   )

Pour le Vélivole, faire intervenir des moutons lui permettra d’utiliser son aérodrome sans risque et lui évitera au moins de brûler encore plus de pétrole dans un tracteur agricole muni d’une faucheuse.

Nous avons ici à faire à une sorte de symbiose: Le berger nourrit gratuitement ses moutons de l’herbe du vélivole qui en est ainsi débarrassée.

C’est un procédé gagnant/gagnant.

Ajoutez à cela que le mouton dépose ses crottes sur les pistes et enrichit le sol pour le bien être de l’herbe, des champignons et de la terre !
On se sent un peu plus léger avec tout ça, non ?!

Bon, il faut tout de même s’organiser un peu pour que les moutons n’aillent pas sur les pistes durant l’activité aérienne.

Vélivoles que nous sommes, nous pouvons donc remercier ce noble animal pour le service qu’il nous rend et pour le bien qu’il apporte à la planète.

Certains y verrons peut être de quoi alimenter les bouts de lard à la fin des vols… Encore un cycle naturel mais qui mangera le vélivole ?

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PS:
Pour la petite histoire, j’ai modélisé ce mouton en sculpture 3D sur 3D-Coat durant les 30 jours d’essais.
C’est un excellent logiciel offrant tous les outils de sculpture Voxel et surfacique et aussi la retopologie et la peinture/texture UV.
Le tout de façon très ergonomique… Que du plaisir !

Pour marque-pages : Permaliens.

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